Gourou Rabiboché, de son vrai
nom Ulric Rabiboché, est né à Tassin-la-Demi-Lune, petite commune en banlieue
de Lyon. C’est du haut de ses six ans qu’il eut sa première révélation par
l’intermédiaire d’un ange en état d’ébriété qui réussit à s’extirper tant bien
que mal d’une bouteille laissée à l’abandon sur la table de la cuisine
familiale. L’ange à l’élocution incertaine lui susurra ces paroles
sibyllines : « Faut s’élever de bonheur pour m’atteindre de joie ».
Ce fut un
véritable choc. Il comprit que les aphorismes et les lieux communs guideraient
à jamais ses pas et remercia le ciel. Car il était bien l’Élu, comme lui
confirma son miroir, entre deux coups de peigne.
Secoué, il décida dans les jours qui suivirent de
gravir un monticule dans la cour arrière du logis familial afin de prendre de
la perspective. Il fit aussi un jeûne entre deux repas, puis décida d’attendre
sagement son grand-père pour la virée habituelle au bistrot du coin, car il
était très friand de grenadine, cette boisson rouge composée de sirop de
grenadine mélangée à de la limonade. Après tout, on était dimanche!
Le temps a passé
et Gourou Rabiboché, sage d’entre les sages, continue à cultiver les formules
toutes faites et à transmettre ses enseignements écrits en lettres carrées, pour
le plus grand bien de l’humanité syndiquée. Au Québec, il est considéré comme
un trésor national vivant par quelques personnes, dont son voisin.
Gourou Rabiboché, de son vrai
nom Ulric Rabiboché, est né à Tassin-la-Demi-Lune, petite commune en banlieue
de Lyon. C’est du haut de ses six ans qu’il eut sa première révélation par
l’intermédiaire d’un ange en état d’ébriété qui réussit à s’extirper tant bien
que mal d’une bouteille laissée à l’abandon sur la table de la cuisine
familiale. L’ange à l’élocution incertaine lui susurra ces paroles
sibyllines : « Faut s’élever de bonheur pour m’atteindre de joie ».
Ce fut un
véritable choc. Il comprit que les aphorismes et les lieux communs guideraient
à jamais ses pas et remercia le ciel. Car il était bien l’Élu, comme lui
confirma son miroir, entre deux coups de peigne.
Secoué, il décida dans les jours qui suivirent de
gravir un monticule dans la cour arrière du logis familial afin de prendre de
la perspective. Il fit aussi un jeûne entre deux repas, puis décida d’attendre
sagement son grand-père pour la virée habituelle au bistrot du coin, car il
était très friand de grenadine, cette boisson rouge composée de sirop de
grenadine mélangée à de la limonade. Après tout, on était dimanche!
Le temps a passé
et Gourou Rabiboché, sage d’entre les sages, continue à cultiver les formules
toutes faites et à transmettre ses enseignements écrits en lettres carrées, pour
le plus grand bien de l’humanité syndiquée. Au Québec, il est considéré comme
un trésor national vivant par quelques personnes, dont son voisin.